21 avril 2018
Plan de la Tour-Le Revest
Jean-Noël a emmené sa petite troupe (6) au Revest pour une belle rando. Voici le commentaire d'Alain et ses photos. Puis en dessous, le résumé de Jean-Noël.
Nous étions 6 pour cette Rando..
Sur les hauteurs du Plan de la Tour le Revest. La chaleur était au rendez-vous..
Sur notre chemin un camion des années 20 j'ai proposé à ces dames un petit tour elles ont refusé!!
Nous avons terminé la marche chez Dany et Jean-Noël une bonne bière et du cidre s'imposait. Merci
Nous étions six sur le parking à 14 h .
Le Var , classé en tête des accidents routiers , à cause d ‘ une mauvaise éducation des sangliers , conjuguée à celle des conducteurs , proposait de tester la future réglementation ( 80 km / h ). Et alors ? Alors ! C ‘ est encore trop rapide sur la D 72 ! Les voitures n ‘ acceptaient que le 40 km / h .
Bref ! Sur le parking des Vayacs , Mireille mettait à l ‘ abri les santons de chaque pied , bien au fond des baskets , cote 233 .
Au hameau ‘’ Le Revest ‘’ , cote 229 , un timide chien noir , cousin du Labrador , venait chercher la main gauche de Françoise pour trois caresses entre les oreilles . Sa queue , balayant l ‘ air en essuie-glace de 2 CV , marquait sa déception ! S ‘ être déplacé pour presque rien ! Disaient ses yeux tristes à pleurer .
Au gué des Lonnes , cote 187 , nous prenions main gauche sur la piste aux trois ruisseaux. Trois papiers à fesses , légèrement froissés , témoignaient d ‘ un arrêt technique urgent . Le soleil , ayant laissé son four grand ouvert ( 26° ) n ‘ avait pas encore asséché les deux volumes Lorguais et le zeste de Vidauban .
Au gué Marri Vallat , cote 142 , une famille de douze truites, orphelines de père , de mère , cherchaient à gober les mouches d ‘ un éventuel pêcheur . Hélas ! La végétation ne permettait pas l ‘ accès aux cannes de bambou , prolongées d ‘ un fil plombé avec hameçon .
Comme souvent , Alain et Pascal étaient loin devant…. Se trompant d ‘ aiguillage , le chef de gare les replaçait sur le bon rail deux - trois fois , peut-être même quatre .
En bordure du sixième ruisseau ,’’ le Langoustaou ‘’ , cote 250 , les pluies de la semaine passée avaient transporté le lac Majeur jusque là , sur la piste des Rimonds , nous obligeant un passage ‘’ tous-terrains ‘’ réveillant les serpents pas contents .
Au pied de la piste des Claudins , cote 330 , le diable se mit à brûler les jambes de l ‘ aviatrice , des étincelles dans le regard à bout de sève…. Il lui chuchota de retourner à la voiture ! ! ! Et alors ? ? ? ? Alors !…. Zorro est arrivé…… remorquant la Dame jusqu ‘ aux ruines Martins ! ! ! Là , Alain plongea une main dans sa pharmacie de dopage , ressortait un tube de rustine miracle …. Absorbé en jet plein ….. Et alors ? ? ? ? Alors ! ! ! Annette se mit à planer au-dessus des bruyères jusqu ‘ au GR 51 , cote 382 . Elle fit un atterrissage en douceur au hameau des Gastons , mettant un terme aux 10 km , après 2 h 30 de bonheur .
Pascal , de temps à autre faisait des pompes pour assécher les ornières de nos sentiers , copiant ainsi les rasades des biberons tous les deux cents mètres …. Le sac à dos devenait très léger au bout de deux heures de balade .
Alain , toujours aussi généreux , nous invitait à déguster la bière et le cidre , en terrasse d ‘ un p ‘ tit bistrot , caché dans un jardin fleuri . Chacun repartait content avec un lot de semis de tomates à replanter entre le 24 et le 26 prochain , sur conseils du grand Bernard , l ‘ AS des jardiniers qui ramasse régulièrement les feuilles , tous les mardis , au tarot .
Demain ! Sainte Victoire ! Ne pas le crier trop fort .
Jean-Noël .
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